« Tchatcha : le ou la ? »
Carte postale de Milou Renard
Si le terme « tchatcha » est utilisé, au féminin, en Géorgie pour désigner une boisson à base de distillat de marc de raisin, chez nous à Vielsalm
il est du genre masculin et va de paire avec nos célèbres Macralles, groupe folklorique né d’une légende locale racontant la transformation d’un groupe jeunes gens en sorcières après avoir goûté au … tchatcha de l’énigmatique Gustine Maka.
Mais prenez garde à ne pas confondre tchatcha géorgien et tchatcha salmien !!! Car si le premier nécessite du raisin, c’est bien de myrtilles qu’il est question pour le second. Les deux n’ont donc rien à voir !
Quant à la mystérieuse mixture ensorcelée ,inutile d’en chercher la recette jalousement gardée par nos facétieuses « Neûrès Biesses », tout comme celle de notre excellent Elixir de Myrtilles Sauvages, dont notre Haut Forestier conserve bien précieusement le secret de fabrication. Et à juste titre! Car à côté des étonnantes propriétés médicinales de la « tchatcha » géorgienne prétendant qu’elle peut guérir les maux d’estomac lorsqu’on l’applique sur l’abdomen et l’acné lorsqu’on l’applique sur le visage (Wikipédia) – celles de notre Elixir ne sont pas en reste. Par contre il n’est pas question d’une quelconque application sur l’une ou l’autre partie du corps: il suffit de le boire ! Un simple petit verre à déguster régulièrement mais avec modération, vous prodiguera tous les bienfaits de ce précieux petit fruit issu de nos forêts salmiennes et vous prouvera par la même occasion que notre devise « Nul mal ne crains » n’a pas été choisie au hasard ! Ne trouve-t-on pas à la lettre E du « Petit Robert »: « Elixir : médicament liquide… Boisson aux vertus magiques. » ???